9 novembre 2010 2 09 /11 /novembre /2010 18:17

Citoyennes, citoyens,

 

 

Depuis plus d'un an et demi maintenant, chaque neuf du mois, la liste des participants s'allonge. Invariablement, impertubablement, irrésistiblement.

 

 Certains ignorent peut-être de quoi il s'agit. Pas de problème,  il suffit de consulter les articles suivants: Alerte orange sur Schweighouse.  La liste des participants fête son premier anniversaire.

 

2008-02-9-Manif-Mairie-009

 

 

Voici les cinq noms qui s'ajoutent ce mois-ci.

 

 

Jacques VILLERET.

Dans l'inénarrable Soupe aux choux (1981), l'acteur incarne un extra-terrestre qui répond au doux nom de la Denrée, rôle qui lui vaudra d'ailleurs son premier grand succès. Lors du tournage, il part tout à coup dans une improvisation dont il a le secret, rajoutant force mimiques et expressions toutes plus fantaisistes les unes que les autres. Le soir-même,devant l'équipe du film, réunie autour de bonnes bouteilles du Val de Loire, il racontera où il était allé chercher tout ça: lors de son service militaire, le cuistot, tout droit venu d'une petite commune d'Alsace que vous connaissez bien (mais oui, c'est cela, Schweighouse, vous le saviez déjà?), amusait la galerie en imitant les gradés.

Il vit toujours. Peut-être une idée pour la programmation culturelle...

 

 

 

 

Paul WEISS.

 

Ce peintre trop peu connu en France, portraitiste, mais surtout paysagiste, est revendiqué par  Bischwiller. À juste titre: il  a vécu dans cette ville à partir de ses six ans, en 1902 donc.

Pourtant, la découverte récente de plusieurs dizaines de toiles (64 exactement), réalisées entre  1935 et 1937, et toutes consacrées à Schweighouse (la forêt, la Moder, les habitants...), pourrait légitimement inciter notre commune à considérer l'artiste comme l' un des siens.

Toutefois, un créateur n'appartenant à personne, c'est bien évidemment l'impatience d'admirer ces oeuvres qui nous anime. Alors, à quand l'exposition?

 

 

 

Serge REGGIANI.

 

C'est bien à Schweighouse, quelque part dans la forêt, que l'acteur et chanteur, si chaleureux, si émouvant, a entonné pour la première fois Le temps qui reste (2002).

On ignore l'endroit exact, mais qu'importe!

 

 

 

Vladimir NABOKOV.

 

L'écrivain américain d'origine russe, que  Lolita (1955) a rendu célèbre, excellait dans la maîtrise des langues. En 1967, il décide de s'initier à l'alsacien. Ce qui l'amène à Strasbourg, mais aussi à Schweighouse qui lui inspire un roman resté secret jusqu'à nos jours, mais qui selon des sources bien renseignées serait consacré à un homme qui fait des jeux de mots sexués sans le savoir... Puisse-t-il un jour être publié!

 

 

 

Françoise GIROUD.

Novembre1952. Elle revient  d'un séjour en Allemagne de l'Ouest. Elle fait une pause à Schweighouse, entre dans un café et commande un cocktail maison sans alcool, qui la ravit. "- Comment vous l'appelez déjà votre cocktail? - Un Express, madame: vite préparé, vite servi, vite bu, mais qu'on n'oublie pas et qu'on reprend à coup sûr".

C'est à ce moment-là qu'elle décide, non seulement d'en commander un autre, mais aussi de reprendre le nom pour   l'hebdomadaire qu'elle fondera l'année suivante avec Jean-Jacques Servan-Schreiber.

 

 

 

 

 

Et voilà, une fois de plus la liste des participants nous permet de décerner le titre de citoyen d'honneur à des personnalités remarquables.

 

Le 9 décembre, la liste s'allongera encore.

 

À la fois prochaine.

 

Vincent FAVRE.

 

 

 

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