29 septembre 2010 3 29 /09 /septembre /2010 21:30

Bonjour à tous,

 

 

Comme promis, nous clôturons notre série consacrée à la saison culturelle 2009-2010 par une conclusion générale, qui fait en quelque sorte la synthèse de tous les articles consacrés à ce sujet: Saison culturelle: Tome 0. La soirée de lancement.  , Saison culturelle : tome I. C'est parti!  , Saison culturelle: Tome II. Les Arts Plastiques. , Saison culturelle: Tome III. Octobre noir ou deux spectacles pour un gâchis. , Cette semaine sur le blog : Saison culturelle : Tome IV : les oubliés! , Saison culturelle : Tome IV : l'infographie, la vidéo et internet. , Saison culturelle : Tome IV : la M.A.O. , Saison culturelle : Tome IV : la cyber-base. , Saison culturelle : Tome V : le théâtre et le cirque. , Saison culturelle : Tome VI : Partenariat. , Saison culturelle : Tome VII : Danse classique. , Saison culturelle : Tome VIII : Danse africaine. , Saison culturelle : Tome IX : Ateliers pendant les vacances. , Saison culturelle 2009-2010 Tome X: L'Ecole de Musique. .

 

Nous nous sommes efforcés pour chacun des aspects abordés de comparer avec ce que proposait le Relais Culturel Expressions Communes, supprimé en janvier 2009. Ceci afin de voir si oui ou non l'équipe Schmitt a réussi à "faire mieux et moins cher", comme elle le prétendait haut et fort.

 

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1 Vous avez dit "mieux"?

 

Pour pouvoir faire mieux, il aurait fallu que l'équipe en place connaisse un minimum ce qui se faisait avant. Or, tout au long de l'existence du Relais Culturel Expressions Communes, les élus de Schweighouse Autrement, alors dans l'opposition,  ont brillé par leur absence, refusant catégoriquement de participer ou même d'assister à la moindre activité proposée, par principe. Leur crédibilité en la matière est donc nulle.

D'autant plus que cette attitude, mélange de mépris, d'ignorance et d'indifférence, s'est poursuivie après mars 2008. Faut-il rappeler les propos de Marcel Schmitt en décembre 2008, affirmant qu'il n'avait pas besoin d'assister aux spectacles proposés pour savoir de quoi il s'agissait et se livrant à une comparaison d'un goût pour le moins douteuse avec l'usine d'incinération? (Voir Le Maire, l'usine d'incinération et le Relais Culturel. ).

 

 

Concernant les activités, le bilan est lourd!

L'équipe Schmitt s'est en effet surtout distinguée par sa capacité à faire moins, n'hésitant pas à supprimer purement et simplement de nombreuses activités, pourtant appréciées et enrichissantes. La liste des sacrifiés sur l'autel du schmittisme est longue: MAO (Musique Assistée par Ordinateur), DJ, infographie, cyber-base, video, ateliers en temps scolaire (écriture et mise en jeu, musique), plusieurs ateliers pendant les vacances (fabrication et manipulation de marionnettes par exemple). Certaines activités ont été lâchées par la municipalité, comme la danse africaine, priée de se débrouiller seule désormais.

Plusieurs activités n'ont été maintenues qu'au prix d'une offre moins large voire considérablement réduite, avec des groupes moins nombreux, donc moins de places disponibles: théâtre, cirque, danse classique, arts plastiques.

Une seule a été épargnée, l'école de musique. L'équipe en place s'est donc contentée de faire pareil.

 

 

Quant à la programmation culturelle proprement dite, à savoir les spectacles proposés d'octobre 2009 à juin 2010, il serait très instructif et éclairant de  connaître les arguments de l'équipe en place pour nous convaincre qu'elle est de meilleure qualité que celle proposée par Expressions Communes. Est-ce Monsieur Bretzel qui a relevé le niveau?

Un point positif, à mon avis: le Festival des Contes, en juin. Je publierai bientôt un article à ce sujet, mais autant dire tout de suite qu'il y aura également pas mal de critiques! Au moins, l'initiative est intéressante.

Je saluerais aussi la volonté affichée de  diversifier l'offre, même si elle a été très  maladroitement mise en oeuvre, avec notamment une confusion très révélatrice dans le concept de spectacle "tout public", opposé artificiellement à celui de "jeune public". Comme si un spectacle qu'on peut voir à partir de trois ans par exemple ne pouvait pas être apprécié par des adultes! C'était tout le pari du Relais Culturel: former les jeunes générations au spectacle vivant, mais aussi faire venir les parents et grands parents.

Pour le reste, si vraiment l'équipe en place veut rentrer dans une logique de comparaison de la qualité des spectacles proposés, elle a perdu d'avance.

 

Le pire, c'est que tout cela n'a pas coûté moins cher, au contraire.

 

 

 

 

2 Vous avez dit "moins cher"?

 

Au fait, moins cher pour qui?

 

Pour les usagers?

Les tarifs des activités sont souvent plus élevés: école de musique, danse classique, danse africaine, mais aussi les ateliers pendant l'année, avec 5 voire 10 euros de plus par trimestre pour les habitants du SIVOM.  Pour ce qui concerne les spectacles, les habitants du  SIVOM ont été là encore "oubliés" lors de l'établissement des tarifs de billetterie! Tarifs moins intéressants dans l'ensemble, du fait notamment de la disparition des forfaits 9 et 12 spectacles. L'équipe en place devait elle-même douter de l'existence de personnes capables de prendre un abonnement complet! Donc, c'est plus cher.

Un point positif: la séance scolaire est passée de 3 à 2 euros. Mais il faut dire qu'il fallait compenser la baisse considérable  de spectacles proposés en temps scolaire: 9 du temps du Relais Culturel contre 6 avec la K'artonnerie.

 

Parfois, les tarifs sont tout simplement identiques: l'équipe en place a repris ce qui avait été mis en place. C'est donc exactement pareil. 

 

 

 

 

Et pour la commune?

Alors là, pour avoir les vrais chiffres, il va falloir se lever tôt car il est inutile de les attendre de l'équipe Schmitt, qui se gardera bien de les divulguer!

 

La perte du "label" Relais Culturel s'est accompagnée d'une perte de partenaires, donc de subventions, de co-financements: Conseil Général, DRAC, Région, CAF.

Moins de personnel qualifié aussi: trois professionnels compétents et motivés renvoyés  en pleine crise économique: voilà le coût humain de la politique culturelle de l'équipe en place! Il a fallu, évidemment,  verser des indemnités de licenciement. Certain élus de la majorité se sont d'ailleurs permis de voter contre...

La municipalité a recours de plus en plus au personnel communal pour assurer la bonne tenue de la saison culturelle: il faudra ajouter toutes ces heures effectuées au bilan financier!

La mutualisation des moyens en a également pris un coup: finies les Scènes du Nord qui regroupent tous les Relais Culturel du Nord du département, finie la fusion avec l'Ecole de Musique. Et ça n'est pas le pseudo partenariat-jumelage-mariage (personne n'a jamais su le nommer, même (surtout)  le Maire!) avec Pfaffenhoffen qui y aura changé grand chose. À part une soirée de lancement pitoyable et quelques spectacles dont on se serait bien passé (Monsieur Bretzel, encore lui...), on ne voit pas bien ce que cela a apporté!

 

Et le coût des spectacles? Combien pour Christophe Alévêque? 8, 9 000 euros? Plus encore?

Et le nombre réel de spectacteurs, au-delà des chiffres officiels brandis pas Nicole Halter, Adjointe (paraît-il) à la Culture, à la fin d'un Conseil Municipal. Combien d'entrées payantes, sans compter les invités? Quelle moyenne, sans prendre en compte les scolaires?

Quelle perte à l'occasion du spectacle du 23 octobre 2009: un seul spectateur!

Pour la collectivité, c'est donc beaucoup plus cher! 

 

 

 

 

 

 

 

"Mieux et moins cher"...

Cette formule, prétentieuse et  populiste, fut lâchée à la hâte, dans l'improvisation générale, comme toujours avec l'équipe Schmitt.

Il en reste un goût amer.  Une fois de plus, les engagements pris en public n'ont pas été tenus, loin s'en faut!

 

La municipalité aura-telle su tirer les leçons de cette saison râtée? Ou bien le gâchis va-t-il se poursuivre?

Nous le saurons en suivant attentivement la nouvelle saison culturelle, celle de 2010-2011.

Enfin, si nous recevons le programme, parce que vous je ne sais pas , mais moi je n'ai rien eu! Ça me fait penser qu'on aurait pu parler aussi de la communication...

Heureusement, Kévin était bien présent à la soirée de lancement et il ne tardera pas à publier un article sur le sujet.

 

 

À vos commentaires, citoyens!

 

Vincent FAVRE.

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